Métier : Conseiller·ère d'insertion et de probation
Devenir Conseiller·ère d'insertion et de probation (formation, salaire...)
Le·a conseiller·ère d'insertion et de probation intervient auprès de délinquant·e·s majeur·e·s, détenu·e·s ou probationnaires, et cherche à favoriser leur réinsertion tout en luttant contre la récidive.

Définition :
Le·a conseiller·ère d'insertion et de probation intervient auprès de délinquant·e·s majeur·e·s, détenu·e·s ou probationnaires, et cherche à favoriser leur réinsertion tout en luttant contre la récidive.Compétences :
- Savoir s'adapter aux imprévus,
- Avoir un sens pratique développé.
Activités :
Il ou elle effectue un travail de suivi, d'accompagnement, de conseil et participe également à la préparation des décisions de justices et est chargé des mesures alternatives à l'incarcération, telles que le travail d'intérêt général ou la liberté conditionnelle. Lorsque le·a conseiller·ère exerce au sein des établissements pénitentiaires, il ou elle établit le lien entre les détenu·e·s et les partenaires sociaux extérieurs.Qualités :
- Avoir le sens de la communication,
- Avoir une grande solidité psychologique.
Formation :
Formation rémunérée de 2 ans à l'ENAP (école nationale d'administration pénitentiaire) accessible sur concours pour les titulaires d'un DEUG ou équivalent, d'un diplôme d'assistant de service social ou d'éducateur spécialisé.Ce métier est accessible sur concours :
- Concours externe : candidature avec un bac +3 minimum,
- Concours externes sur titres : candidature avec un bac +3 dans les domaines sociaux et éducatif,
- Troisième concours : justifier de 5 ans d'expérience sur les 10 dernières années de certaines activités professionnelles,
- Concours interne : ouvert aux fonctionnaires ou agent public pouvant justifier de 4 ans de services effectif.