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Interview : [BFM GRAND LILLE / L4M] S2B-RH : RECONVERSION PROFESSIONNELLE . PENSEZ À VOTRE BILAN DE COMPÉTENCES

29 juin 2021
Et si vous ne savez pas totalement ce que vous voulez, aimez ? Pour cela, il existe une...
[BFM GRAND LILLE / L4M] S2B-RH : RECONVERSION PROFESSIONNELLE . PENSEZ À VOTRE BILAN DE COMPÉTENCES

Et si vous ne savez pas totalement ce que vous voulez, aimez ? Pour cela, il existe une formation que l'on appelle Bilan de Compétences. Pour en parler Stéphanie Bonduel-Bourgois, coach et consultante RH chez S2B - RH, était présente le mercredi 23 juin sur le plateau de BFM Grand Lille avec Marie Dufour et Thibaud Cottin (L4M).

En 2020, plus de 50 000 bilans de compétences ont été réalisé à l'échelle nationale, ce qui représente une hausse de plus de 51%. Alors pourquoi de plus en plus de gens se tournent vers cette formation ? 

Cette forte augmentation, Stéphanie Bonduel-Bourgois, l'explique par le fait que « les gens ont eu plus de temps avec le premier confinement, plus de temps pour réfléchir, plus de temps pour réaliser qu'il y a moyen de faire autre chose », avec cela beaucoup plus « de communication sur l’existence du bilan, parce qu’étonnamment, c’était assez flou pour certains ». Les gens ont donc commencé à savoir ce que c'était et à s'y intéresser. À tel point qu'elle nous explique une hausse de travail pour les consultants « à un moment où y avait plutôt un ralentissement » dans plusieurs domaines en France.

Elle attire également l'attention que ce confinement a eu un effet sur les jeunes car « la clientèle a rajeuni, c’est-à-dire qu’avant, on avait la sensation qu’avant 40 ans on se posait moins de questions », mais « aujourd’hui, et vraiment depuis un an, j’ai plutôt une clientèle qui a 28 / 30 ans » depuis le confinement, les personnes mêmes plus jeunes après « une première expérience de 3 à 5 ans, se posent des questions »

La coach trouve cela génial, car les gens se posent des questions et se donnent la possibilité de « faire quelque chose pour être heureux dans son boulot »

Mais alors qu'est-ce qui pousse les gens à venir faire ce bilan de compétences ? « Seul c’est plus compliqué : celui qu’on ait, ce qu’on a envie de faire ». Aujourd'hui, on se dirige vers des métiers qui ont du sens pour nous. « Est-ce que moi, j’ai envie de faire ça tout au long de ma vie ou est-ce que j’ai encore envie de le faire » durant quelques années, « est-ce que mon équilibre pro-perso me convient »

Stéphanie Bonduel-Bourgois, nous explique en quoi consiste son métier : « notre rôle à nous, consultants, ce n’est certainement pas de leur dire vous devez aller à droite, à gauche ou au milieu », les consultants et coachs sont présents pour « leur poser des questions : on les pousse dans leurs retranchements, on les aide à oser se dire voilà ce que je sais faire, voilà ce que j’aime faire, car ce n’est pas pareil, voilà ce que je ne sais pas faire ». La personne travaillera également « sur son fonctionnement, sur ses valeurs, voir ce qui lui convient encore, ce qu'elle a envie de garder, ce qu'elle a envie de développer et ce dont elle ne veut plus ».

Si le bilan de compétences vous intéresse les étapes à suivre pour le réaliser sont d'abord de se rendre sur le CPF, pour déterminer le budget que vous avez, une « liste de cabinets de conseil dans la région » vous sera donné. Ensuite, il faut s'inscrire et prendre rendez-vous pour « rencontrer 1,2,3 consultants dans différents cabinets et on leur raconte ce qu'on à besoins ». Le bilan dur entre 16 à 24 heures, sur des plages horaires de 2 heures. Ce qui va représenter environ 3 mois au minimum. Il ne faut pas être trop pressé, car le bilan ne se résume pas uniquement au rendez-vous avec les consultants. 

Madame Bonduel-Bourgois nous explique pourquoi il est important de rencontrer plusieurs consultants, « le choix du consultant est important car vous allez passer beaucoup de temps avec, beaucoup d’échanges » et il faut avoir confiance car le bilan de compétences est le « moment ou jamais d’oser dire ce dont on se sent capable ou non, ce qu’on a très envie de faire » et à ce moment-là « il y a toujours un moment ou un autre le problème de légitimité qui apparaît et du coup il faut avoir confiance en l’autre pour ne pas être dans le jugement ».

Le consultant fera également un petit travail de psychologie avec le demandeur pour « l’aider à dire ce qui lui fait envie ou ce qui lui fait peur ».

Elle insiste sur le fait que faire un bilan de compétences ne veut pas forcément dire que le demandeur souhaite changer de société, « trop d’employeurs pensent encore que faire un bilan, ça veut dire je m’en vais » au contraire cela peut « apporter quelque chose au sein de l’entreprise ».  

Si vous souhaitez donc faire un bilan de compétences, rendez-vous sur S2B-RH.COM.

[BFM GRAND LILLE / L4M] S2B-RH : RECONVERSION PROFESSIONNELLE . PENSEZ À VOTRE BILAN DE COMPÉTENCES