Bizarrement, il semblerait que l'enfermement dans les conventions soit volontaire. L'école forme, range chaque élève dans une petite case bien proprette, l'un sera matheux, l'autre littéraire, celui-ci se tournera vers l'économie, quand celui-là aura les mains comme outil. Le tri est spartiate, la sélection naturelle et chacun s'accommode de la fonction qu'on lui attribue. Confortablement installé, une forme d'auto censure s'installe insidieusement avec son corollaire de peur de l'inconnu. Et c'est souvent quarantenaire ou plus tard encore que l'individu ressent l'étroitesse du chemin emprunté. Il suffirait pourtant de sortir du carcan, jeter un regard par-delà le mur qu'on s'est fabriqué, pour découvrir d'autres perspectives, une autre réalité. Sortir des sentiers battus et rebattus, du confort d'une route maintes fois arpenté par d'autres, et défricher une terre inconnue et vierge, permet pourtant de porter un autre regard sur soi-même et ses projets enfouis sous la poussière des idées reçues.
Avec L4M, l'ouverture vers d'autres possibilités est présente. A chacun désormais de trouver sa voie, pour contribuer à un épanouissement personnel, et donc, espérons-le, forcément collectif.
G. Deprecq
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