En ce moment, comme durant chaque période estivale, les négociations vont bon train sur le marché des joueurs de football. Le fameux mercato, qui déterminera la composition des équipes pour la saison à venir. Les clubs les plus huppés, autrement dit, les plus riches, s'affairent autour de transactions qui, d'une année sur l'autre, prennent des proportions financières qui dépassent l'entendement. Il est question de transferts évalués au-delà des 100 millions d'euros pour les plus belles pépites du marché, voire dépassant les 200 millions. Des montants inconcevables il y a encore de cela quelques années. Et qui pourtant sont accueillis avec le sourire par la majorité des supporters, tout heureux de voir débarquer sous leurs couleurs, de nouveaux joueurs dans lesquels ils vont pouvoir placer leurs espoirs de voir leur équipe favorite briller de mille feux. Cette flambée, et cette adhésion aveugle, interrogent néanmoins sur les écarts qui se creusent. On accepte volontiers de voir les millions couler pour abreuver quelques rêves passagers dont on n'est pas l'acteur. Et puis, dans le même temps, on s'inquiète de subir l'austérité qui ne manquera de saisir le contribuable dès la rentrée. Les temps sont durs, il faut bien s'y résigner. Étrange fuite en avant, lorsqu'on accepte également parfois de brader ses talents.
Ce qui ne sera pas le cas sur L4M, où chacun reste libre de trouver la manière d'épanouir ses projets, au juste prix s'il vous plaît.
G. Deprecq
|