Interview : Webdesigner
16 novembre 2011
Simon DELAMARRE alias "Mr OS" Webdesigner Vous n'avez pas le bac mais vous êtes devenu Webdesigner. Quel a été votre parcours ? J'ai eu, en effet, un parcours très mouvementé. Depuis toujours...
Vous n'avez pas le bac mais vous êtes devenu Webdesigner. Quel a été votre parcours ?
J'ai eu, en effet, un parcours très mouvementé. Depuis toujours l'illustration est pour moi une passion. Par conséquent, je me suis tourné vers des études artistiques bien avant le bac. J'ai tout d'abord fait une seconde STI arts appliqués à Saint Vincent de Paul. Ensuite, j'ai été à l'Institut Saint Luc de Tournai (Belgique) pendant quatre ans. J'y ai étudié le graphisme et la publicité.
Après ce parcours, je ne me voyais pas continuer mes études. J'ai donc choisi d'apprendre depuis chez moi. J'ai notamment appris seul à utiliser flash pour pouvoir créer des animations.
Finalement, je me suis rendu compte de l'intérêt d'avoir une expérience professionnelle. Je suis alors parti à la recherche d'un contrat de qualification. J'en ai trouvé un à Efficom (Lille), en alternance. Pendant un an, j'ai partagé mon temps entre l'école et l'agence Keblow.
Après ce parcours, je ne me voyais pas continuer mes études. J'ai donc choisi d'apprendre depuis chez moi. J'ai notamment appris seul à utiliser flash pour pouvoir créer des animations.
Finalement, je me suis rendu compte de l'intérêt d'avoir une expérience professionnelle. Je suis alors parti à la recherche d'un contrat de qualification. J'en ai trouvé un à Efficom (Lille), en alternance. Pendant un an, j'ai partagé mon temps entre l'école et l'agence Keblow.
D'où vient ta passion pour la création graphique ?
Elle vient de l'illustration et des graffitis. Le fait de réaliser moi-même de grands visuels m'a forcé à donner de l'importance à la composition globale. Il faut prendre un maximum de recul : c'est aussi valable pour la création sur le Web.
L'informatique est aujourd'hui un moyen d'expression très prisé. Les logiciels nous offrent un panel d'outils toujours plus large. Grâce à l'évolution de ce secteur, nous pouvons réaliser des productions qui jusqu'alors ne l'étaient pas.
Les multiples possibilités de ces outils (et la chance de pouvoir les utiliser aujourd'hui !) n'ont fait qu'intensifier ma passion.
L'informatique est aujourd'hui un moyen d'expression très prisé. Les logiciels nous offrent un panel d'outils toujours plus large. Grâce à l'évolution de ce secteur, nous pouvons réaliser des productions qui jusqu'alors ne l'étaient pas.
Les multiples possibilités de ces outils (et la chance de pouvoir les utiliser aujourd'hui !) n'ont fait qu'intensifier ma passion.
As-tu eu des expériences professionnelles avant d'entrer chez Keblow ?
J'ai eu l'occasion de rencontrer une section de création graphique des 3 Suisses lors d'un stage il y a deux ans. Cette expérience a été pour moi très enrichissante. Elle m'a permis de me rendre compte de la complexité du métier de graphiste. En ayant à l'esprit toutes les contraintes réelles du métier, je me suis rendu compte de la qualité des créations faites pour le catalogue.
Cela dit, je ne souhaiterais pas y travailler. Même si ce travail demande une grande rigueur et des compétences graphiques, le côté créatif est délaissé.
Avant ce stage chez les 3 Suisses, je n'avais pas de réelle expérience professionnelle mises à part quelques créations (cartes de vux, visite ou encore plaquettes). Ces réalisations se faisaient soit en free lance, soit en relation avec des agences. J'ai pu trouver des contacts avec les agences lors de recherche de stages.
Cela dit, je ne souhaiterais pas y travailler. Même si ce travail demande une grande rigueur et des compétences graphiques, le côté créatif est délaissé.
Avant ce stage chez les 3 Suisses, je n'avais pas de réelle expérience professionnelle mises à part quelques créations (cartes de vux, visite ou encore plaquettes). Ces réalisations se faisaient soit en free lance, soit en relation avec des agences. J'ai pu trouver des contacts avec les agences lors de recherche de stages.
Est-ce que le free-lance est un bon moyen d'apprendre ?
C'est une expérience que je recommande à tous les graphistes. J'ai pu apprendre à me faire payer mes réalisations, chose qui n'est pas si évidente dans le milieu. En free-lance, on n'est plus seulement graphiste, mais bel et bien directeur artistique. On doit donc apprendre à réaliser un projet de sa conception à sa réalisation. Le tout, sans rater aucune étape !
Concrètement en quoi consiste ton travail de webdesigner ?
Il consiste à réaliser une demande. Pour y répondre correctement, il faut donc connaître toutes les possibilités existantes. On est perpétuellement en recherche de nouveautés. Une connaissance extrême de tout ce qui a peut être fait en matière de web.
Pour voir réellement ce que donne le travail de Webdesigner, vous pouvez aller faire un tour sur son site.
Pour voir réellement ce que donne le travail de Webdesigner, vous pouvez aller faire un tour sur son site.
Quelles qualités faut-il avoir pour exercer ce métier ?
Il faut être dévoué, passionné, rigoureux, polyvalent. Personnellement, et mon parcours le prouve, je ne crois pas trop aux diplômes dans cette branche. Il faut être passionné avant tout ! Les travaux demandés par les profs sont généralement similaires. Toujours avoir le même client (un prof) ne reflète pas la réalité du métier. Avoir de l'expérience est indispensable. C'est sur le terrain qu'on apprend le mieux ce métier.
Il est également important de bien connaître la chaîne graphique dans sa globalité et dans les moindres détails. Cela permet d'avoir avoir un aperçu de ce qui est possible ou non de réaliser.Même si je n'ai pas toutes ces qualités, cela ne m'empêche pas d'évoluer.
Il est également important de bien connaître la chaîne graphique dans sa globalité et dans les moindres détails. Cela permet d'avoir avoir un aperçu de ce qui est possible ou non de réaliser.Même si je n'ai pas toutes ces qualités, cela ne m'empêche pas d'évoluer.
Est-ce que savoir être critique est un atout pour ce travail ?
Tout a fait. Il faut savoir regarder sa création sous un autre angle. L'auto critique permet de faire évoluer ses réalisations, mais aussi ses méthodes de travail.
Quels conseils aurais-tu à donner à des jeunes qui veulent devenir Webdesigner ?
Accrochez vous ! Ecoutez bien les "vieux bougres" qui vous entourent car même si leurs travaux peuvent vous paraître de la vielle école ou dépassés ; ils ont forcément des choses à vous apprendre. Tout conseil est bon à prendre !
A.O. et S.M.