Interview : Prêtre
03 octobre 2012
Sébastien Fabre 29 ans Prêtre Eglise de Roost -Warendin Parlez-moi de votre parcours scolaire ? Après avoir obtenu un Bac Littéraire. J'ai été pendant un an « visiteurs de malade ...
Sébastien Fabre (29 ans)
Société: Eglise de Roost Warendin
Parlez-moi de votre parcours scolaire ?
Après avoir obtenu un Bac Littéraire. J'ai été pendant un an « visiteurs de malade », puis j'ai été assistant dans un centre pour personnes handicapées.
De 2001 à 2003, je suis entré au séminaire, à la sortie je suis devenu éducateur dans un Institut et enfin j'ai repris mes études de théologie que j'ai terminées en 2008.
De 2001 à 2003, je suis entré au séminaire, à la sortie je suis devenu éducateur dans un Institut et enfin j'ai repris mes études de théologie que j'ai terminées en 2008.
D'où vous est venue cette vocation ?
Petit, je faisais du catéchisme, puis je suis devenu enfant de chur, c'est à partir de ce moment que m'est venue l'envie de devenir prêtre.
Quelle est la réaction de votre entourage ?
Je suis fils unique, ça a donc été un peu difficile à accepter pour mes parents.
Durant votre cursus pour devenir prêtre, avez-vous eu des stages ou des cours pratiques ?
Oui, on avait des stages paroissiaux dits aussi « pastoraux ». Concrètement, on allait rendre visite à des familles, aux personnes isolées ou malades et on assistait également beaucoup à des cérémonies. Ces stages avaient lieu le week-end et lors des vacances scolaires.
Comment se déroulent vos journées, y a-t-il une journée type ?
Il n'y a pas vraiment de journée type, c'est ce qui est passionnant. Bien sur, toute journée commence par la prière, puis je peux rendre une visite, ou faire un enterrement. Je dois également rédiger des homélies. Mais mon engagement est aussi social, aider les jeunes à s'insérer dans la vie professionnelle, ou aider les personnes en difficulté c'est aussi mon quotidien.
Quelles sont d'après vous les qualités requises pour être prêtre ?
Il est essentiel d'avoir un cur, un cur qui aime dans la différence, un cur tolérant, pour exercer avec passion et ne pas être un « fonctionnaire du culte ».
Y a-t-il des inconvénients ?
C'est un métier difficile quand on prend les choses à coeur. Lors d'un enterrement, on accompagne les personnes à des moments pénibles de leur vie, on porte leur peine.
Auriez-vous un conseil à donner à quelqu'un qui aurait aussi cette vocation ?
Etre prêtre, ça doit vous rendre heureux afin de communiquer cette joie et rendre les gens heureux à leur tour.
A.T