On pourrait revenir gaiment sur les dernières nouvelles du front, les interviews présidentielles à grand spectacle où la forme a finalement primé sur le fond. Ou encore sur les frappes en Syrie, réclamant vengeance sur l'usage présumé de bombes chimiques au sujet desquelles l'enquête démarre trois jours après lesdites frappes. Mais il faut savoir parfois se montrer plus léger, d'autant que les sujets sont particulièrement épineux et polémiques. Car au milieu des annonces et nouvelles de guerre, voici que le football soulève de nouveau quelques émotions. D'abord ces revirements de situation, où Rome renverse Barcelone au fil d'un match fou. Ensuite, ces Marseillais, au public chair de poule, capables de se qualifier au terme d'un scénario épique et de gestes superbes. Scènes de joie, contrastant avec le désespoir des Lillois, qui ont craqué, à nouveau, dans les arrêts de jeu, cédant la victoire pour un nul qui n'augure rien de bon pour le maintien tant espéré. A chacun ses vibrations, mais toujours ces sensations qui remuent profond.
De quoi inspirer en tout cas les chercheurs de fond, qui veulent au diapason leurs ambitions et l'exercice d'une profession, en passant par L4M.
G. Deprecq
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