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Interview : Adjoint au maire

16 novembre 2011
Frédéric Marchand Adjoint à la mairie de Lille 1er Adjoint à la mairie d'Hellemmes Quel a été votre parcours jusqu'à présent ? Je suis passionné par la politique depuis ma jeunesse....
Adjoint au maire

Quel a été votre parcours jusqu'à présent ?

Je suis passionné par la politique depuis ma jeunesse. J'avais déjà pris la décision de m'engager dès mes 18 ans en prenant une carte de membre dans un parti. J'ai commencé par faire des études de droit à l'université de Lille 2 et j'ai été contacté par Bernard Derosier, à l'époque encore membre du conseil général du Nord, dont je suis devenu l'assistant parlementaire. J'ai donc exercé ce métier parallèlement à mes études jusqu'à ce que M. Derosier, également maire d'Hellemmes, me propose d'être élu au conseil municipal d'Hellemmes-Lille. J'ai ensuite été directeur du cabinet du maire de Ronchin, puis je suis devenu 1er adjoint à la mairie d'Hellemmes et adjoint à la jeunesse à Lille.

Quelles sont aujourd'hui vos activités ?

En tant que 1er adjoint, je m'occupe essentiellement de tout ce qui est gestion et finances. J'organise le budget annuel et supervise la planification des travaux d'aménagement urbain. Pour ce qui est de mon poste à la mairie de Lille, je coordonne les actions des différents services délégués à la jeunesse et aux festivités populaires telles que la Grande Braderie ou le 14 juillet. Depuis septembre, j'occupe également le poste de secrétaire général de la fédération socialiste du Nord où je coordonne les actions de 13 personnes.

Comment arrivez-vous à assumer ces 3 fonctions en même temps ?

Ce n'est pas évident tout le temps. Je fais souvent des journées de 12 heures, parfois plus. Il nous arrive même de programmer des réunions sur le temps du midi car c'est le seul moment de libre qu'il nous reste. Mais j'essaie de me fixer une certaine discipline en aménageant au mieux mon emploi du temps. Je me réserve des plages horaires pour me consacrer à ma famille car le temps passé avec mes proches me permet d'équilibrer ce rythme parfois effréné.

Quelles sont les qualités nécessaires pour travailler dans la politique ?

Je vais reprendre une phrase de Bernard Derosier qui disait que pour faire un bon homme politique, il fallait une santé de fer, des nerfs d'acier et une femme en or. Quand je rentre chez moi, j'essaie autant que possible d'oublier mon travail et ma femme m'y aide un peu puisque la politique n'est pas particulièrement sa tasse de thé.

Quels sont les avantages et les inconvénients de travailler dans un tel milieu ?

C'est un univers très enrichissant. On rencontre des gens qu'on n'aurait jamais pu rencontrer dans d'autres circonstances. Ce que j'aime aussi, c'est le fait d'agir pour la collectivité et d'améliorer les choses. C'est pour cela que j'apprécie de m'investir dans les projets d'aménagement urbain, voir leur genèse et leur aboutissement. En revanche, c'est vrai que le temps passe trop vite et qu'on en manque souvent. Il y a aussi parfois beaucoup de lourdeurs administratives et l'on peut être confronté à des situations désagréables.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes voulant se lancer dans la politique ?

Si vous souhaitez travailler dans la politique, vous devez avant tout vous engager dans la politique. Il faut s'investir très tôt en participant, entre autres choses, à la vie de sa cité. La clé, c'est l'envie. Après, les choses arrivent naturellement. Mais il ne faut pas s'engager avec déjà tout son plan de carrière programmé en tête. Il faut penser collectif et agir dans l'intérêt de tous.
R . J.
Adjoint au maire