Dans cette période où l'usage de mots fourre-tout, tels que « pensée unique », mondialisation, finance, et autres, permet de nombreux raccourcis autant sémantiques qu'intellectuels, il existe pourtant différentes manières d'appréhender le réel. Par exemple concernant la composition du nouveau gouvernement, l'idée de base du rassemblement des différents courants - gauche, droite, centre monde politique, société civile est généralement perçue d'un bon œil. Voilà comment niveler les conflits de classe et de caste dans le bain rose d'un bien-être à venir. Rarement (jamais?) n'est évoquée l'idée qu'au final, l'accès au pouvoir apparaît plus important que les convictions naguère portées avec foi, ou que les différents courants politiques, dont l'alternance jusqu'ici régulière a généré cette nouvelle vague, n'est simplement que poudre aux yeux, blanc bonnet et bonnet blanc. Il en va de même pour la croissance, érigée en tant que dogme, et donc hermétique à la critique, à la remise en cause. Il y a pourtant d'autres discours, des ouvertures au nécessaire plutôt qu'au toujours plus, comme le chantait il y a déjà bien longtemps Alain Souchon dans sa Foule sentimentale.
Et puis il y a le travail, vers lequel L4M vous accompagne, en souhaitant qu'il soit l'expression et le reflet de vos talents, plutôt qu'une aliénation obligatoire.
G. Deprecq
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