L'actualité politique vaut-elle encore la peine qu'on y esquinte réflexions et neurones ? A quoi bon disserter de ces faiseurs de lois pour les autres, jusquau-boutistes, aveugles et sourds, mais certainement pas muets dès lors qu'il s'agit de défendre son intérêt propre, même s'il est un peu sale ? A certainement perdre un peu de temps, focaliser son attention sur des sujets qui permettent de n'avancer qu'à reculons. Pourtant, il pourrait suffire de rendre la pareille, ignorer déclarations et intentions, faire la sourde oreille, néantiser un débat qui n'en a plus que le nom. Ne plus médiatiser. Tout semble avoir été dit, il ne reste qu'à attendre les délibérations, du jury, des jurés, les résultats de l'examen. Car non contents de s'acharner à lutter pour le pouvoir, certains semblent oublier ceux qui le leur confient. Ce « qui », justement, ce « nous », simplement, qui pourrait voir là l'occasion de s'accorder le sien, de pouvoir, et de le faire valoir librement, avec l'espoir d'un changement. Car si le panurgisme semble compter encore quelques adeptes, d'autres élans admettent volontiers qu'il existe grand nombre de moyens de s'en émanciper.
Et il y a sûrement, sur L4M par exemple, quelques solutions qui permettront à chacun de se retrouver plutôt que de se perdre au son des cors et cris destinés à maintenir bien en rang, les derniers membres du troupeau.
G. Deprecq
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