Rafael Nadal a-t-il sauvé l'élection législative française d'un naufrage abstentionniste encore plus important ? Difficile à dire même si le Majorcain, auteur d'une quinzaine à Roland Garros fantastique et d'une dixième victoire sur le Grand Chelem français historique, a tout fait pour permettre aux spectateurs de se rendre tranquillement aux urnes. En un peu plus de deux heures, il a éteint son adversaire, Stan Wawrinka, à grands coups de lifts dévastateurs, laissant le Suisse pantois et impuissant. Un peu à l'image des concurrents de la République en Marche, chère à notre nouveau président, qui ne se sont pas fait prier pour surfer sur la vague de sympathie qui a suivi la présidentielle. Pourtant, malgré tous les efforts de Rafa, l'abstention a battu également un record historique. Est-ce à dire que les médias, en annonçant et encourageant par avance la victoire du camp présidentiel, ont découragé les électeurs contradicteurs ? Que plus de la moitié des Français sont résignés ? Ou qu'ils ont simplement décidé de ne plus confier leurs voix et leurs destins aux politiciens ? Les raisons doivent être multiples et non exhaustives, propres à chacun, individu pensant et sensé, ne souhaitant plus remettre son destin entre les mains d'un tout puissant. Reste que la succession de deux élections, la présidentielle puis les législatives, en moins d'un mois, ne permet pas de mettre à l'épreuve du pouvoir le nouveau président, afin de lui accorder la confiance ou de la lui retirer.
Il n'y a plus qu'à louer les exploits des champions du week-end, et s'inspirer de ces chemins qui mènent à la réussite et à l'accomplissement des ambitions, notamment professionnelles, avec L4M comme partenaire.
G. Deprecq
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