Finalement, il n'y aura pas d'édito cette semaine. La décision est prise, ferme, intransigeante, indéboulonnable ! C'est qu'il convient, comme nous l'indiquent les subtiles injonctions quotidiennes, hebdomadaires, voire mensuelles, de s'occuper de sa santé. A commencer par, en ce mois de novembre, arrêter de fumer. Facteur incompatible avec la journée de la gentillesse (on sait aujourd'hui qu'être gentil est bon pour la santé), qui se tiendra le 13 novembre. Il convient donc, pour une mine rosée, de décrocher de l'actualité. C'est qu'elle contient de trop nombreux paramètres anxiogènes, voire totalement déprimants. Entre les élections présidentielles américaines, qui n'ont rien à envier, d'après les observateurs, aux nôtres puisqu'on demande aux Américains de choisir entre le moins pire des candidats. Choix par défaut, pour choix d'un défaut, le bateau n'est pas le même, mais les électeurs rament... Puis les accords du CETA, ou encore le documentaire de Di Caprio, Avant le déluge, qui montrent tous deux à quel point l'intérêt collectif et la santé du prochain ne sont que les problèmes suivants. Bref, il est temps de ne rien écrire, au risque de foirer toutes les résolutions. Procrastiner sur sa santé n'est pas le bon choix du moment.
Aussi vaut-il mieux simplement se tenir au courant des possibilités d'emploi en région, sur L4M, afin de savoir comment exercer au mieux ses talents. Car un travail épanouissant promet certainement d'envisager le présent sereinement, et surtout en pleine forme.
G. Deprecq
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