Vivement critiqué lorsqu'il était Ministre de la transition écologique, Nicolas hulot a fini par quitter ses fonctions. Il est aujourd'hui regretté. Il faut dire que l'homme, porteurs de convictions fortes, semblait tout bonnement le seul aux yeux de certains à pouvoir engager le pays dans un virage qui doit lui permettre d'appréhender l'avenir énergétique différement. Mais aussi sur bien d'autres points qui impose une vue à long terme dans un monde où l'image, le profit rapide et le court-termisme sont érigés au rang de dogme et de valeurs sur lesquels repose toute une économie. Il aura tenté, dû effectué quelques renoncements, expérimenté et trouvé une tribune à ses discours alarmistes. Discours souvent rendus inaudibles par leurs caractères trop effrayants et dont le sentiment d'impuissance global semble avoir rendu inéluctable l'aboutissement. Mieux vaut se voler la face, se boucher les oreilles, plutôt que d'avoir à renoncer à un mode de vie qui pourtant conduit d'après de nombreuses voix, à une forme d'effondrement civilisationnel. Il y en a eu, il y en aura d'autres, et l'humain, après tout, toujours au sommet de la chaine alimentaire. Tout cela pose néanmoins de nombreuses questions sur les décisions prises au sommet des états, et sur les manières d'agir de chacun au quotidien. Entretenir la machine ou mener, à son échelle, de petite lutte afin d'améliorer l'état global et d'apporter de nouvelles philosophies, empreintes d'autres valeurs.
C'est toute la question qui peut se poser à l'heure de s'engager dans une fonction, de postuler pour un métier. Sur L4M, on vous accompagne également dans ces choix d'avenirs.
G. Deprecq
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