Hasard ou coïncidence ? Voici venir le dernier édito de l'année, mais aussi le 300e. Et le plaisir de partager un regard particulier sur l'actualité ou autres faits de société. Quelques réflexions aussi, qu'il faut sans cesse remettre en cause pour livrer une nouvelle prose.
Cette fois, faut-il disserter d'une actualité qui a vu disparaître deux personnalités en quelques jours, et mis dans la rue une bonne partie des Français ? Le thème était l'émotion, mais laquelle au juste ? Car ce terme, employé à l'envi, n'est que générique. Et les mots manquent dès lors qu'il convient d'exprimer un ressenti plus profond. Et de voir également qu'une telle mobilisation reste possible de nos jours, avec ce petit regret de constater qu'elle s'évapore dès lors qu'il s'agit de défendre des intérêts communs, ou de réclamer des comptes (off-shore pour la plupart) aux responsables et représentants.
Non décidément, le thème n'est pas là. Il est à l'oubli. Ce refuge où Johnny permettait à nombres de Français de se réfugier (sic), où la télé propulse les pensées, où chacun rêve de se perdre plutôt que de se trouver. Dernier édito donc, et les fêtes qui pointent leur nez, course aux cadeaux, course aux objets, mais aussi, et surtout, famille et amitié. Moments de ressourcement, une pensée aux isolés, et nombre gestes de solidarité. C'est que les fêtes aiment à être partagées. Puis l'on vient garnir le sapin de projets et d'idées, d'ambitions, de nouveautés. Avec cette envie chevillée de mettre dans l'année à venir les ingrédients de la réussite et de l'épanouissement.
L4M vous souhaite donc de bonnes et heureuses fêtes, avec en vue, regard léger et insouciant, le bonheur de mettre en place sa propre voie, et de rendre l'horizon un peu plus grand.
G. Deprecq
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