Les carrières professionnelles se diversifient et nombreux sont les appelés à vivre plusieurs vies. Réorientations, formations, projets, ambitions, il s'agit de se définir non plus par sa fonction mais par ses propres aspirations. Alors, souvent, les chemins se multiplient, les opportunités bourgeonnent puis fleurissent en bouquets de possibilités. Mais le choix peut s'avérer compliqué. Dans quel monde, quel milieu, quelle situation vais-je le mieux m'épanouir ? Faut-il ressentir une forme d'appel, ou subir la loi de la passion ? Souvent la facilité l'emporte alors, puis l'intérêt, la gourmandise sans à peu près du multiplicateur sur fiche de paie. C'est un terrain dont il convient de s'extirper, élément nutritif, engrais du porte-monnaie, mais l'intéressé s'est oublié. Qu'en est-il du rêve de créer dès lors que le talent est enfermé pour le profit des intérêts ? La petite voix a beau crier.
Comme en travail, en matière de politique, des décisions d'aller voter, se pose la question de qui l'on sert. Son intérêt ou le mystère, plus grand que soi, le talent de devenir ce qu'on sait pouvoir être.
Pour la dernière suggestion, il reste une semaine d'indécision, sans rémission. Pour la carrière, il est encore des allers qui acceptent les retours. Et sur L4M l'éventail des possibles pour s'aventurer à la rencontre de ses talents.
G. Deprecq
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