Interview : Dominique Boitel, Maître Composteur
Derrière la maison du projet à Lille, sur un petit bout de terrain vert, nous avons rencontré Dominique. Maître Composteur, elle nous explique son choix de vie et en quoi consiste son métier.
Derrière la maison du projet à Lille, sur un petit bout de terrain vert, nous avons rencontré Dominique. Maître Composteur, elle nous explique son choix de vie et en quoi consiste son métier.
Dominique, voici 4 ans que vous avez changé de vie. Quelle était votre activité professionnelle auparavant ?
Pendant 10 ans, j’ai travaillé dans une agence de communication. Je faisais de l’intégration web, du graphisme. Un milieu exigeant, qui demandait toujours plus de technique. Ce n’est pas cela en soi qui m’a décidée à changer de voie, mais c’est plutôt le fait de réaliser que je m’enfermais dans ce travail et que je m’éloignais de plus en plus de la nature.
C’est ce qui a motivé votre départ ?
Oui. Être du matin au soir devant un ordinateur, ça ne me correspondait pas. J’ai toujours eu une conscience « écolo » et c’est pour cela que j’ai fait ce virage à 180°. Je voulais vraiment faire autre chose, travailler en extérieur, bouger !
Vous êtes donc partie faire une formation… À Bruxelles !
Quand j’ai quitté mon emploi, il m’a semblé essentiel de prendre en main ma réorientation. Je voulais être 100% autonome sur mes choix. Partir faire une formation de Maître Composteur au Comité Jean Pain, c’était une évidence : la référence même sur le sujet, et à moindre coût par rapport à une formation en France. J’ai foncé.
Comment aviez-vous envisagé votre retour en France ?
Quels sont les aspects que vous préférez dans votre métier d’aujourd’hui ?
Les implantations de site, mais aussi le contact avec le public, les formations. La sensibilisation, l’éducation au sujet sont des missions que j’apprécie énormément. Quand on est en contact avec des enfants par exemple, leur faire comprendre l’enjeu environnemental derrière le compostage à travers des phrases simples, c’est les faire réfléchir à un autre mode de vie.
Un conseil pour quelqu’un qui souhaiterait exercer cette profession ?
Avoir conscience d’être beaucoup à l’extérieur, été comme hiver et ne pas avoir peur des insectes ! Il faut mettre les mains dans le cambouis et être à l’aise avec le public. Être pédagogue et surtout, ne prendre personne de haut.
Pour en savoir plus, direction le site Des jardins et des Hommes