Actualité : Secteur du numérique : 230 000 postes d’ici 2027
Porteur, le numérique prévoit plus de 200 000 recrutements à l’horizon 2027. Mais le secteur connaît des difficultés de recrutement et tente d’attirer plus de jeunes femmes en son sein. Pénurie de compétences, développement des formations et de l’apprentissage pour répondre aux besoins des entreprises.
Le secteur du numérique crée, chaque année, des milliers d’emplois, même pendant la crise du Covid. Plus de 34 000 créations nettes d’emploi ont été enregistrées en 2021. Et les recrutements sont de plus en plus importants, chaque année. On annonce 230 000 recrutements d’ici 2027 dans le secteur.
Les recrutements sont variés, notamment dans le développement d’applications mobiles, le big data, le cloud, les IoT, l’intelligence artificielle, l’informatique industrielle.
Par exemple, les métiers de développeurs open source, de chefs de projet, de data analystes, de data architectes, de data ingénieurs, d’architectes infrastructures ou données connaissent des difficultés de recrutement.
En plein essor, la cybersécurité est également une filière très demandée avec l’accroissement d’entreprises victimes de cyberattaques. Au dernier trimestre 2022, une hausse de 28 % des cyberattaques ont été enregistrée.
L’alternance se développe dans le secteur, notamment grâce aux aides gouvernementales accordées aux entreprises qui accueillent des apprentis. Le secteur comptait ainsi 34 000 apprentis à fin novembre 2022. Il s’agit d’un bon dispositif pour faire découvrir les métiers de manière concrète, puisque l’apprentissage théorique s’accompagne d’une mise en pratique.
Les opportunités de carrières sont variées en France ou à l’international. Un professionnel du numérique peut voyager et travailler pour le monde entier. Il peut changer de projet, de technologie, de métier, de secteur d’activité et/ou de fonction en passant manager.
Les rémunérations sont également attractives et, particularité du secteur, les femmes peuvent accéder aux mêmes rémunérations et évolutions de salaire que leurs homologues masculins.