Une nouvelle fois, la sonnette d'alarme est tirée alors que les derniers sons n'avaient pas encore fini de résonner. Comme un écho malin qui assène chaque fois davantage l'imminence d'un non-retour. Ce bruit assourdissant, concernant l'évolution du climat, le fameux réchauffement, et toutes ses conséquences, peut tétaniser, immobiliser dans la stupeur l'oreille non avertie. Et renforcer l'apathie, le jusqu'au-boutisme, le tant pis pour lui. Il est vrai qu'il peut survenir, ce découragement, ce sentiment d'impuissance, cet accident de conscience. Pour autant, les mobilisations vont bon train, des solutions s'affichent, des initiatives fleurissent, rendant à chacun sa part dans l'action, son utilité dans la compréhension. Le dernier rapport du GIEC, alarmiste forcément, s'égaye de solutions. A chacun de s'en emparer et d'entrer dans l'action, faire bouger les lignes, envoyer des messages, forcer des décisions.
C'est au quotidien que les curseurs évoluent, dès que le vent de la volonté s'empare de bras-ballant. C'est un travail que L4M ne propose pas dans ses rubriques, il est trop personnel, non rémunérateur, mais gratifie autrement le temps qu'on y consacre.
G. Deprecq
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