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Alors qu'à chaque élection, les citoyens sont sommés de se rendre aux urnes, d'accomplir leur fameux devoir arraché de si haute lutte, voici que de bonnes âmes, cartes d'électeurs en main, n'ont pu glisser dans l'urne le fruit de leur réflexion. Radiés. Les listes électorales ont subi quelques mises à jour et certaines personnes ont tout simplement été rayées, privées du même coup de leur droit primaire d'expression. Évidemment, certains diront que cela fait suite à un déménagement, parfois de quelques rues, et qu'il fallait simplement penser à s'actualiser. Certes. Mais tout n'est pas si simpliste, d'autant que la possibilité de vote avait été maintenue lors des précédentes échéances, l'actualisation n'ayant pas eu lieu parfois depuis des années. La question qui se pose reste celle d'une administration qui n'a pas pris soin de simplement prévenir les personnes concernées. Et pourquoi tant de radiations (ou non-inscriptions suite à des problèmes « techniques ») à la veille d'une telle échéance ? Évidemment, ces milliers d'abstentionnistes forcés n'apparaissent pas dans les décomptes, puisque non-inscrits. Quant à savoir si l'issue du scrutin présidentiel en aurait été changé, bien malin qui pourrait l'affirmer. Simplement ce constat d'un dysfonctionnement, ces voix inaudibles, et pour beaucoup de concernés, une vraie frustration.
Mais sur L4M, la radiation n'a pas cette valeur. Elle signifie simplement qu'un contrat a certainement été signé.
G. Deprecq
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