Le nouveau président de la FIFA, la fédération internationale de football, s'est fendu d'une déclaration qui interpelle, la semaine dernière. Pour 2026, Gianni Infantino envisage de faire passer le nombre de qualifiés de 32 à 48. Avec cette petite subtilité d'un match à élimination directe pour entamer la compétition entre 32 équipes, dont les 16 vainqueurs rejoindront les 16 qualifiés d'office pour la phase de poule. Et revenir ainsi à l'ancien système... Voilà comment, par un joli tour de passe-passe, impliquer 16 pays supplémentaires, et autant de supporters, consommateurs en puissance, à l'un des plus grands événements mondial. Pas de doute que la nouvelle a davantage réjoui les vendeurs de sodas fluo ou de buf aux hormones cortisonés que les spectateurs. Ces derniers, convoqués à un événement censé proposer un minimum de trois matchs par équipe, auront le risque de repartir à la maison après 90 minutes.
L'avenir en démesure organisationnelle et financière apparaît ainsi facilement envisageable, à l'échelle planétaire. Dommage que de tels accords et ententes semblent beaucoup plus compliqués dès lors qu'il ne s'agit plus de distractions mais de sujets autrement plus sérieux, mais évidemment moins rentables.
L4M n'en demeure pas moins le site qui vous accompagne sur le chemin de l'emploi. Et ici, personne n'est éliminé au premier tour.
G. Deprecq
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