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Dossier : Tirer le meilleur d’une année de césure

12 mai 2022

Entre deux années d’études, il est possible de faire une pause. Mais pas n’importe comment : Pour bien exploiter son année de césure, voici quelques conseils !

Tirer le meilleur d’une année de césure

L’année de césure est un moment particulier dans le parcours d’un étudiant. Suspension momentanée du cursus (et non une interruption), elle peut être mise à profit de manières différentes, pour atteindre des objectifs distincts. Quels sont les différentes façons d’effectuer ce « break » et comment en retirer le meilleur ?

AVOIR UN PROJET

Cette année de césure n’est pas une année de vacances. Bien au contraire ! Elle peut revêtir de nombreuses formes, pour atteindre divers objectifs. La première question à se poser, est bien entendu, celle de l’objectif en question. Pourquoi avoir recours à cette année de césure : Acquérir une expérience professionnelle ? Faire une autre formation ? Réaliser un service civique ? Lancer un projet personnel ? Il n’y a que l’embarras du choix.

Plusieurs raisons peuvent vous pousser à avoir recours à cette année de césure. Le plus important étant que votre projet doit être construit et cohérent. Soit avec vos convictions (volontariat, service civique etc.) ou bien avec votre formation (stage en entreprise, en France ou à l’international). D’où l’importance de bien se préparer ! À vous de vous questionner et de mûrir votre projet, avant de vous lancer.

PRÉPARER SON DÉPART

L’année de césure est assez encadrée. En effet, il est impératif d’avoir l’accord de son établissement pour le faire ! Car à votre retour, votre école doit vous réintégrer. Il est donc important de bien se renseigner sur les modalités concernant l’année de césure. Certains établissements en limitent le nombre, demandant aux étudiants, de remplir un dossier de candidature, comprenant CV et lettre de motivation. S’il s’agit d’un projet personnel, vous devrez demander une autorisation d’absence.

Par ailleurs, pensez également aux frais de scolarité ! Tous les établissements n’appliquent pas les mêmes conditions : depuis le règlement de la totalité des frais de scolarité à l’exonération, en passant par la participation partielle, c’est une question qui n’est pas à négliger dans votre prise de décision.

Si votre objectif est d’intégrer une entreprise, préférez les contrats longs (de plus de 3 mois. Votre année de césure, peut s’étendre de 6 mois à un an, autant en profiter), car les contrats plus courts sont souvent insuffisants pour permettre à la fois de s’intégrer, de prendre en main ses missions et de proposer de nouvelles choses. Il est également courant de réaliser deux stages de 6 mois, pour accéder à des fonctions différentes, dans des environnements de travail différents.

Ces expériences et ces rencontres vous permettront d’affirmer ou non, votre choix d’orientation voire même parfois, de découvrir une nouvelle vocation ! Pensez également à vérifier l’adéquation entre votre formation, vos missions et votre gratification financière.

PRÉPARER SON RETOUR

Comme pour les frais de scolarité, les établissements n’attendent pas le retour de l’étudiant de la même façon. Certains peuvent vous demander un compte-rendu, un rapport de stage ou un autre support, faisant le bilan de votre expérience. Anticipez, pour ne pas être pris de cours au dernier moment.

Fort de cette expérience et de cette déconnexion avec votre cursus, n’oubliez pas qu’à votre retour, il vous reste encore un petit bout de chemin pour terminer votre formation. Un peu de cours, mais aussi d’autres expériences professionnelles, notamment le fameux stage de fin d’études. Vous arriverez avec un atout supplémentaire : votre expérience lors de l’année de césure. Peut-être une raison de plus pour vous embaucher ?

Bref. Bien menée, l’année de césure peut-être un pari gagnant, à la fois pour l’aventure humaine, mais pas seulement. Aussi, pour l’expérience professionnelle, qui vous fera gagner en crédibilité et en maturité auprès des recruteurs !

Tirer le meilleur d’une année de césure