Annuler

Dossier : Que faire sans le Bac ?

21 juillet 2022

Une porte se ferme, mais d'autres possibilités vous sont permises si vous n'avez pas la Baccalauréat !

Que faire sans le Bac ?

Le bac est le sésame qui permet l’ouverture des études supérieures pour l’ensemble des nouveaux bacheliers. Même s’il s’agit d’un diplôme important dans la scolarité de chacun, ne pas obtenir son baccalauréat ne signifie pas fermeture des possibilités d’orientation. En effet, une porte se ferme, mais plusieurs autres possibilités vous sont permises.

Tenter une nouvelle fois d’obtenir son bac

La solution la plus simple est de retenter une nouvelle fois son bac. En effet, ce diplôme permet tout de même beaucoup de possibilités dans les orientations des futurs étudiants. Il est possible pour ces étudiants de redoubler une fois leur terminale dans son lycée d’origine, mais celle-ci n’est pas automatique. Il est aussi possible de garder toutes les notes supérieures à 10/20, pendant 5 ans, mais il faut accepter de ne pas prétendre à une mention.

Les lycéens peuvent aussi avoir la possibilité de préparer le Bac différemment. En effet, il est possible de passer une nouvelle fois son baccalauréat en étant candidat libre ou encore avec le statut de candidat scolaire (qui permet de suivre des cours à distance ou encore en cours du soir). De plus, des dispositifs sont prévus afin d’aider à préparer ce diplôme (ex : CNED).

Continuer ses études

Des formations sont disponibles pour les non-bacheliers désireux de suivre une formation professionnelle notamment dans les domaines de l’art, du tourisme ou encore de l’hôtellerie-restauration. Ce sont généralement des formations proposées par des écoles privées. De ce fait, ces formations sont payantes et le diplôme peut ne pas être reconnu. C’est pourquoi il est important de se renseigner sur les frais de scolarité, la réputation de l’école et l’homologation du diplôme de l’école.

Il est aussi possible de suivre une formation en droit, la capacité en droit. Ce diplôme permet aux non-bacheliers de suivre des études supérieures juridiques. Il s’agit d’une formation qui peut être dispensée à temps partiel sur une journée ou plusieurs soirs par semaine. Une fois l’acquisition de ce diplôme, il est possible de continuer ces études en licence de droit, préparer un BUT carrières juridiques ou encore un BTS collaborateur juriste notarial.

Les diplômes de l’animation et du sport sont aussi accessibles aux personnes ne possédant pas de bac, notamment le CPJEPS (Certificat Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) mention animateur d’activités et de vie quotidienne. Ce certificat va leur permettre de devenir animateurs dans les structures accueillant des enfants.

Plusieurs diplômes d’État peuvent aussi être préparés, par exemple le DE ambulancier, DE aide-soignant, DE auxiliaire puéricultrice, etc.

Se former en alternance

Il est possible de changer de voie et d’essayer de préparer son bac, mais en apprentissage cette fois-ci. Si l’étudiant décide de faire ce choix, une décision de positionnement sera prise par l'établissement souhaité. Cette décision va permettre de choisir le temps de formation idéal pour chacun. Il est aussi possible de préparer des titres professionnels tels que le CQP (certificat de qualification professionnelle), le CCP (Certificat de compétence professionnelle), etc. Ce sont des formations proposées dans des CFA ou dans les écoles qui relèvent de la Chambres de Commerce et de l’Industrie. 

Travailler dans la fonction publique

Les non-bacheliers peuvent entrer dans la fonction publique même sans le Bac, notamment grâce au Pacte (Parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière, d’État). Il s’agit d’un contrat de droit public d’1 à 2 ans, alternant formation et stage. Celui-ci est ouvert aux non-bacheliers entre 16 et 28 ans et permet d’intégrer la fonction publique en tant que titulaire de la catégorie C. Des postes comme agent administratif ou agent technique leur sont accessibles. 

Il est aussi possible d’intégrer la police nationale. Accessible par un concours, il garantit la signature d’un contrat de 3 ans renouvelables une fois. On peut préparer ce concours notamment grâce au parcours “cadet de la République” qui dure un an et il permet de passer un concours spécifique de gardien de la paix. 

Enfin, intégrer l’armée est aussi une possibilité permise aux non-bacheliers. Il existe, cependant, des spécificités :

- L’armée de terre : recruté sans condition de diplôme et engagé sur un contrat d’en moyenne 4 ans renouvelables. Il est possible de postuler dès 17 ans et jusqu’à 30 ans, - L’armée de l’air et de l’espace : possibilité de devenir volontaire sur un contrat d’un an ou de s’engager comme militaire technicien de l’air et de l’espace sur un contrat de 4 à 5 ans renouvelables pour les moins de 30 ans, - La marine : possibilité de devenir volontaire sur un contrat d’un an. Des personnes âgées entre 16 et 18 ans peuvent s’engager en tant que mousses. Le grade de quartier-maître est lui possible pour les individus âgés de 17 à moins de 30 ans. Dans la marine, les contrats vont de 2 à 4 ans et sont souvent renouvelables. 

Reprendre ses études plus tard

Il existe de nombreuses possibilités pour les personnes souhaitant valider un niveau baccalauréat. En effet, il n’est pas rare de voir des jeunes actifs qui cherchent à obtenir le sésame. Il leur est donc possible de passer le DAEU (Diplôme d’Accès aux Études Universitaires). Pour ce faire, il faut être âgé d’au moins 24 ou plus au 1er octobre de l'année de l’examen et avoir interrompu ses études pendant 2 ans au moins.

Ces jeunes actifs peuvent aussi faire valoir leurs niveaux d’expérience grâce à la VAE (plus d’informations sur notre dossier consacré). Pour ce dispositif, il faut justifier d’au moins 1 an d’expérience en rapport direct avec la certification visée. 

Enfin, si vous avez entre 16 et 25 ans et que vous n’êtes pas diplômés, il est possible de faire valoir son droit de retour à la formation.

Que faire sans le Bac ?