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Actualité : Travail au noir : qui sont les mauvais élèves ?

17 août 2012

Selon une enquête de l'URSAFF, 7,3% des entreprises françaises emploieraient un ou plusieurs salari

Travail au noir : qui sont les mauvais élèves ?

Selon une enquête de l'URSAFF, 7,3% des entreprises françaises emploieraient un ou plusieurs salariés sans déclarer leurs activités, de manière totale ou partielle. Une fraude qui toucherait 2,4% de l'ensemble des salariés français. Un taux que les associations de défense des travailleurs jugent sous-estimé, puisque l'URSAFF n'effectue pas de contrôle le weekend, ni tôt le matin et n'intervient pas dans le secteur du BTP, historiquement affecté par le travail au noir.

Le secteur le plus touché est l'hôtellerie/restauration. 5,8% des salariés de ces établissements seraient en situation irrégulière. Arrivent ensuite le commerce de détail et les salons de coiffure et d'esthétique avec respectivement 5,5% et 4,2% d'employés non-déclarés. Une fraude colossale qui représenterait, selon les estimations, un manque de 6 à 12 milliards d'euros par an pour l'Etat. Côté positif, il faut noter que ce sont les secteurs de la banque et de l'assurance qui ont le moins recours au travail au noir avant moins de 1% de salariés concernés.

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