Actualité : Des aides favorisant l'apprentissage en 2020-2021
Le 1er juillet 2020, en lien avec le Plan 1 jeune 1 solution, le gouvernement a annoncé la mise en place d'aides exceptionnelles favorisant le recrutement des apprentis pour tous contrats compris entre le 1er juillet 2020 et le 31 mars 2021. Le lundi 15 mars 2021, le Premier Ministre Jean Castex, a annoncé le prolongement de ces aides et ce jusqu'à la fin de l'année 2021.
Cette aide financière s'élève à 5000€ pour un apprenti de moins de 18 ans et à 8000€ pour un apprenti majeur. Elle s'adresse aux entreprises de moins de 250 salariés ou aux entreprises de plus de 250 salariés regroupant les critères nécessaires comme un taux de 5% de contrats favorisant l'insertion professionnelle.
Cette aide exceptionnelle s'est avérée être un accélérateur des formations en apprentissage cette année. Celle-ci s'ajoute à la loi d'août 2018 portant sur l'avenir professionnel qui permet désormais aux opérateurs de compétences (OPCO) de gérer les formations et non plus les instances comme la Région.
Le rôle des OPCO est, selon le ministère du travail et de l'emploi, d’assurer le financement des contrats d’apprentissage et de professionnalisation, selon les niveaux de prise en charge fixés par les branches professionnelles tout en apportant un appui technique aux différentes branches professionnelles.
La loi d'août 2018 rejoint par les aides exceptionnelles de l'état sont donc à l'origine d'une augmentation du nombre de formations suivies en apprentissage depuis la rentrée 2020-2021.
L'Université de Lille observe a elle seule une augmentation de 30% du nombre d'alternants. D'un point de vue national, on observe un net développement de l'alternance cette année avec une augmentation de 40%. En effet, alors que l'on référençait 300.000 contrats en 2018 et 300.5000 en 2019, l'année 2020 compte près de 500.000 contrats d'apprentissage.
Les contrats d'alternance étaient en constante évolution ces dernières années grâce à leurs différents avantages : une formation professionnalisante, un statut de salarié, une vraie expérience professionnelle reconnue...
Cette année, les aides de l'État sont donc venues accélérer l'insertion des étudiant.e.s sur le marché du travail tout en leur permettant de suivre un parcours scolaire formateur.