Lancée à la fin de l’été, l’ARPE semble déjà avoir trouvé son public

Depuis sa mise en place fin août, l’aide financière à la recherche d’un premier emploi (Arpe) « a déjà été demandée par 12 808 jeunes diplômés » précise Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education, à l’origine de l’aide. « L’Arpe permet de prolonger la bourse des jeunes qui en bénéficiaient et leur évite de plonger dans une trop grande précarité dès l’obtention de leur diplôme », explique Lilâ Le Bas, de l’Unef.

Le montant de l’aide, destinée aux ex-étudiants âgés de moins de 28 ans et diplômés en 2016 de cursus allant du CAP au Bac +5 (ou diplôme d’ingénieur), est calculé en fonction de critères de revenus, comme une bourse étudiante (l’aide pourra donc s’élever de 100 à 550€ par mois pendant un maximum de 4 mois). Un montant qui, pour certaines personnes en précarité, « permet au moins de ne pas sombrer dans la précarité », conclut Lilâ le Bas.