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Actualité : L'Anglais au travail : le désamour des cadres français

15 juin 2012

 

En France, le faible niveau d'anglais des cadres apparait comme un frein pour les entreprises exportatrices. Voici la conclusion principale d'une étude menée par The Economis

L'Anglais au travail : le désamour des cadres français

En France, le faible niveau d'anglais des cadres apparait comme un frein pour les entreprises exportatrices. Voici la conclusion principale d'une étude menée par The Economist Intelligence Unit (EIU).

63% des cadres interrogés en sont conscients et jugent leurs difficultés linguistiques responsables des faibles ambitions de leur entreprise à l'étranger et même, de l'échec de certaines transactions commerciales. Ils savent pourtant l'importance grandissante de cette langue dans le monde du travail. Rares sont désormais les offres d'emploi à destination des cadres qui ne nécessitent aucune connaissance de l'anglais. On parle souvent de « bon niveau » voire même d'un critère « indispensable à l'écrit comme à l'oral ».

En termes de transactions internationales, l'anglais est la référence dans l'esprit des cadres français, loin devant le mandarin, l'espagnol, et ... le français. Mais aucune raison d'être alarmiste. L'Hexagone n'est pas dernier de la classe en Europe. Avec un niveau moyen, jugé ni bon ni mauvais, les salariés français devancent leurs confrères latins (Italie et Espagne) mais restent derrière les champions en la matière, allemands, néerlandais et scandinaves. Le véritable handicap français : une inhibition due principalement au stress et à la peur de ne pas se faire comprendre qui paralyse les salariés français dans leur discours. Un paradoxe contraignant quand on sait qu'une pratique plus intensive est la solution recommandée face à ce problème...

L'Anglais au travail : le désamour des cadres français