Actualité : L’Ageval : Toyota leur offre un atelier de couture et embauche 120 personnes en insertion
L’industrielle automobile a offert son atelier de couture à l’entreprise d’insertion basée à Valenciennes. Grâce à ce don, 120 CDD en insertion à Quarouble et au Quesnoy seront créés.
« Dans un premier temps, nous voulions nous montrer réactifs par rapport à la situation liée au Covid-19. La force de Toyota, c’est de pouvoir décider et de mettre en place rapidement des projets. Notamment lorsqu’il s’agit d’aider la communauté et la région dans son ensemble (…) Mais comme il ne s’agit pas du cœur de notre métier, j’ai tout de suite eu cette idée de faire don de cet atelier à une entreprise de textile ou à une entreprise d’insertion », explique Luciano Biondo, le directeur du site automobile Toyota Onnaing. « En échange, nous ne demandions qu’une chose : l’assurance qu’un bon usage serait fait de tout ce matériel ». En tout, le don s’élève à « 60 000 euros » (sur les 90 000 euros investis dans l’atelier) puisque « nous avons décidé de conserver quelques éléments, comme des luminaires par exemple, poursuit Luciano Biondo.
Dès le 19 juin les machines quitteront donc Toyota Onnaing pour rejoindre les sites de l’Ageval. Trente-six machines prendront la destination de la ville voisine de Quarouble où elles seront installées au sein de l’association Adeli éco habitat. Soixante-douze personnes vont être recrutées pour faire tourner ce premier atelier en deux huit. Vingt-quatre machines déménageront aussi à Adaci, au Quesnoy où quarante-huit CDD en insertion vont être créés.
L’Ageval n’a pas encore commencé son processus de recrutement, il faudra être un peu patient et vérifier Pôle emploi puisque c’est de cette manière que procède l'Ageval.
Ainsi les deux futurs encadrants de l’Ageval sont actuellement en formation chez Toyota. D’ici à quinze jours, les salariés recrutés par l’Ageval devront assembler 650 000 masques (sans doute jusqu’en septembre). Pour la suite, les responsables de Résilience travaillent sur la fabrication d’autres produits, simples (draps) ou plus compliqués (blouses) et pourquoi pas des gilets de sécurité et des tee-shirts, « pour redéployer une industrie textile dans notre région », dixit Guillaume Aelion, directeur des opérations de Résilience. « Cent vingt personnes vont retrouver la lumière et un chemin porteur », a noté Jean Clavery, administrateur de l’Ageval.