Actualité : General Electric replace l’Europe au cœur de sa stratégie et créera plus d’un millier d’emplois

L’Union Européenne a validé, il y a une dizaine de jours, le rachat par General Electric (GE) des actifs de production et de transport d'électricité d’Alstom. Une décision qui ravit Margrethe Vestager, la commissaire européenne en charge de la politique de concurrence, heureuse « que cette opération puisse être autorisée, ce qui démontre que l'Europe est ouverte au monde de l'entreprise et qu'une technologie d'origine européenne peut prospérer et attirer des investissements étrangers », explique-t-elle.

Dans la foulée de cet accord, GE a annoncé le transfert, des États-Unis vers l’Europe, de près de 500 emplois dans la production de turbines électriques, dont 400 en France sur le site de Belfort. Un transfert d’activité soutenu financièrement par la Coface.

Par ailleurs, le groupe américain a également évoqué un plan d’investissement de près de 400 millions de dollars en Europe pour la création d’un centre de développement, de tests et de production de moteurs d’avions, avec plus de 1 000 emplois à la clé. « GE aviation va continuer à augmenter ses opérations dans les pays où sont disponibles les cruciales agences publiques du crédit à l'export, nécessaires pour ses clients », précise le groupe dans un communiqué.