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C'est le retour des vacances et la rentrée se prépare tranquillement. Nouvelles fournitures, nouvelles fringues, moral à bloc, bronzage (?) resplendissant, il faut profiter du bel et bon oxygène emmagasiné sur les flots de l'insouciance pour reprendre du bon pied. Pas de doute, notre verte planète bleue reste accueillante et permet de retrouver aux sources, les énergies positives pour terminer l'année. Pourtant, contraste étonnant, les premières infos à tomber dans nos oreilles toutes neuves de n'avoir siffler tout l'été, concernent nos Verts à nous. Pas ceux du football, les Stéphanois, chers à Jean-Michel Larqué, non. Ceux qui sont en charge d'assurer politiquement la pérennité de nos émotions d'été (et d'hiver aussi d'ailleurs). Le parti EELV se fissure, cratère béant de ressentiments et de luttes intestines, un tremblement de terre a eu lieu quand nous étions partis. Espérons qu'il fasse moins de dégâts qu'à Fukushima, qu'un raz de marée ne vienne pas (radio)activer les belles intentions. D'ailleurs, au Japon, quelques années après la catastrophe, le gouvernement a décidé de réactiver les réacteurs, éteints par crainte d'une contamination mondiale en cas de nouvel incident. Le loup a cessé de crier, on l'a fait taire, on peut continuer de creuser.
On peut donc voir la vie en rose, même fluo, il n'y a que le vert qui est taché. Ce qui ne doit pas nous empêcher de vous souhaiter une bonne rentrée, pleine d'espoir et d'enthousiasme, maintenant que les batteries sont rechargées.
G. Deprecq
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