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Actualité : Le travail de nuit : critère de pénibilité

16 août 2013

Mi septembre, le gouvernement présentera sa réforme des retraites. Le caractère pénible de certains emplois sera davantage pris en compte. 

Le travail de nuit : critère de pénibilité

Mi septembre, le gouvernement présentera sa réforme des retraites. Le caractère pénible de certains emplois sera davantage pris en compte. Dans le code du travail, la pénibilité au travail recouvre de nombreuses situations et se caractérise par l'exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels comme par exemple une posture pénible, un travail répétitif, le port d'objets lourds, l'exposition à des produits chimiques ou encore le travail de nuit. Si les facteurs relevant d'une contrainte physique intense sont en diminution, en revanche, la part des salariés faisant face à des horaires décalés n'a cessé de progresser. Qu'ils soient conducteurs de camions, employés de l'armée ou de la police, pompiers ou encore travailleurs du secteur industriel, ils sont nombreux à déclarer qu'ils n'arriveront pas jusque la retraite.

Ces travailleurs de nuit sont également amenés plus souvent à travailler le week-end, et ce, dans des conditions de plus en plus stressantes. Si le caractère pénible du travail a été timidement pris en compte dans la réforme 2010 du gouvernement Fillon, le gouvernement Ayrault devrait aller plus loin avec l'ouverture d'un « compte de pénibilité ». Il s'agirait de permettre aux salariés concernés d'acquérir progressivement des droits, qu'ils pourraient convertir, au choix, en temps de formation pour se reconvertir, en temps partiel pour leur fin de carrière, ou en trimestre de cotisation.

Le travail de nuit : critère de pénibilité