Cette fois, ça y est ! Nous connaissons les finalistes de la Coupe du monde de rugby. Une finale inédite, entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande, et pourtant une des affiches les plus jouées et les plus célèbres du rugby international. On devrait se régaler et voir du jeu, du beau jeu, du mouvement, des impacts, un peu de créativité, ce qui fait l'essence de ce sport. Ce qui, aussi, était l'apanage de l'équipe de France, au temps jadis. Car cette dernière est passée au révélateur, oubliant au passage d'exhiber son fameux « French flair » tant redouté par les adversaires. Cette part d'incertitude qui donnait aux Bleus les moyens d'aller battre n'importe quelle formation. Aujourd'hui, le « flair » est dans les godasses, la truffe est basse, le nez humide d'une larme versée au nom d'un passé oublié. Alors on cherche des coupables, certains ont des indices et pointent le doigt sur les parkas des dirigeants. Collusion, copinage, inertie, volonté de durer au centre du pouvoir, et finalement un rugby qui se délite et alors que son plus beau représentant, le XV de France, prend des fessées. « Tout cela, c'est de la politique mon bon monsieur ! » Certainement, puisque d'aucuns s'amusent à comparer les élites dirigeant l'Ovalie, à celles dirigeant les volontés nationales. A ceci près que pour un cas sur les deux, il reste toujours possible de voter, ou non, pour tenter ce fameux coup de balais réclamé par beaucoup.
Un parallèle qui n'invite pas à prendre la tangente de ses responsabilités. En tout cas, chez L4M, point d'inertie, mais sans cesse de nouvelles annonces pour permettre à chacun de trouver son futur emploi.
G. Deprecq
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