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L'info a été publiée par le site Médiapart, mardi dernier. Un rapport de l'ADEME (Agence de lEnvironnement et de la Maîtrise de lÉnergie) indique la possibilité pour la France de passer à l'énergie 100 % renouvelable d'ici à 2050. Ce dernier n'a pourtant guère eu d'écho et il semble que les pouvoirs publics n'ont pas vu la nécessité de s'en emparer. Il risque d'être enterré aussi profond qu'un déchet radioactif. Il est vrai qu'il s'agit là d'un projet sur le long terme, pas forcément rentable économiquement ou électoralement dans la minute. C'est un projet de société, qui peut mobiliser différents acteurs, de la main d'uvre, de la matière grise et offrir une perspective où le gaspillage rentable n'alimente plus la mécanique systémique.
Il doit certainement y avoir de bonnes raisons à cela. La pollution de l'air, dont nous entendons tant parler aujourd'hui, doit avoir son utilité. Peut-être permet-elle d'augmenter les ventes de masques de protection, ou de verbaliser ceux qui ne respectent pas la limitation de vitesse spéciale pic de pollution, voire de faire culpabiliser l'individu lambda de piloter un diesel et de ne pas avoir la main verte dans son tri sélectif, entre autre... Bref, une baisse de la consommation immédiates, de rentrées directes et de l'emprise sur les libertés individuelles. Avec cette mise en perspective un tantinet cynique, les enjeux sont tout de suite plus clairs.
Mais au-delà de ce regard simpliste, il y a certainement d'autres facteurs hautement importants qu'on ne peut malheureusement pas comprendre.
Reste L4M, qui maîtrise son énergie pour des offres d'emploi régulièrement renouvelées, et renouvelables, afin d'offrir des perspectives de carrière. Reste à chacun de faire son tri sélectif dans les annonces pour piloter sa vie sans frein à main (verte).
G. Deprecq
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