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On le constate depuis quelque temps, les budgets pour la culture sont un peu partout en diminution. Conséquence directe, des festivals ne pourront plus avoir lieu, des salles de spectacles doivent mettre la clé sous la porte et l'on s'alarme de ce coup porté à la liberté de se cultiver. D'autant que l'on connaît l'importance du tissu culturel dans la vie et l'évolution d'une société. D'ailleurs, les symboles culturels et donc de réflexion et d'expression d'une liberté émancipée et intelligente sont bien souvent les premières victimes des fondamentalismes. Comment gérer les idées des gens s'ils ont accès à d'autres idées, pensées, courants, que celles qu'on souhaite leur faire ingérer ?
Bref, les budgets diminuent et/ou sont reportés vers les institutionnels. Pour autant, faut-il y voir un réel danger et regarder le verre à moitié vide, ou trouver l'occasion de devenir créateur de son propre espace culturel, et regarder le verre à moitié plein ? Peut-être l'occasion se présente-t-elle de se réapproprier l'événement plutôt que d'en être le simple consommateur, et de voir naître de nouveaux courants, de fureter vers l'underground. Devenir acteur gratuit, créateur et entrepreneur d'une culture qui, si elle implique de devenir plus confidentielle pour survivre, n'est pas pour autant appelée à s'éteindre. Ce n'est jamais l'argent qui a fait le créateur, mais la création qui s'est monnayée...
C'est un peu le thème, sur L4M.fr, qui permet d'être acteur dans la recherche de son futur, plutôt que consommateur, même passionné, d'offres qui viendraient à tomber.
G. Deprecq
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