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L'actualité a été riche à tous les niveaux depuis ces dernières semaines. En vrac, comme ça, on peut citer la fessée reçue par la gauche aux élections municipales qui, comme le nom l'indique, ont eu des répercutions nationales. Peut-être cette culture de l'amalgame qui rejaillit (ou démarre) chez nos gouvernants, sourds aux bruits de la rue, mais effrayés dès lors qu'ils émanent des urnes. En urgence, voilà Manuel Valls intronisé Premier ministre. Même en carambole, qu'importe l'angle, la nouvelle n'a fait rire personne alors qu'il s'agissait de détendre l'opinion. C'est que le pas de course de l'ex premier flic de France et son empressement à apporter des solutions surannées et éprouvées maintes fois contraste avec le contexte. Bref, on continue comme avant. Et puis il y a cette élimination du PSG en Ligue des Champions qui met fin aux rêves opiacés du peuple cramponné à cette bouée. Sans parler de Valenciennes, qui file droit vers la ligue 2 alors que son ancien maire raccroche de la vie politique pour soigner sa santé.
Pour trouver l'éclaircie, mieux valait écouter et voir, les échanges entre Pierre Rabhi et Jean-Marie Le Clézio, et la philosophie du premier qui s'est fendu de cette phrase : « Le grand problème, ce nest pas de savoir ce qui va se passer après la mort, mais sil existe une vie avant la mort. » De quoi méditer sur la manière de fonctionner, et de se remplir l'existence en accomplissant ses affinités propres. Peut-être cela passe-t-il par un emploi utile et à sa mesure, qu'on peut dénicher sur L4M bien sûr.
G. Deprecq
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