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C'est étrange comme parfois la sensation de tourner en rond envahit le rédacteur. Ou plutôt que l'environnement n'avance pas. Un point de vue dépend toujours de l'endroit où on se place, évidemment. Cette fois, il s'agit de Rio +20, cette conférence mondiale sur l'avenir de la terre « all around the world », de l'écologie, de l'alimentation, de la croissance et de tas de sujets d'avenir dont on aime parler la bouche pleine plutôt que d'en avoir plein la bouche... Un grand barnum orchestré par des géants sans tête, ou que nous, pauvres terriens, ne pouvons apercevoir.
Car il faut bien dire les choses, là où de nombreuses personnes placent régulièrement leurs espoirs de voir une évolution positive et des prises de consciences collectives pour avancer vers un bien commun, les décideurs, eux, poursuivent sans relâche la course à la croissance, tout droit dans le mur ou dans la gueule d'un loup que moult scientifiques, penseurs, philosophes, ethnologues et autres spécialistes n'ont cessé de décrire depuis des années. Alors on se presse dans des avions, vers le soleil, maillots dans la « valoche », sourire dans la sacoche, pour décider de ne rien décider. Ou plutôt pour ne rien changer. C'est sûr que tout le monde a remarqué à quel point tout allait bien. Parfait. « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », disait déjà Voltaire. Il est donc urgent de ne rien faire, mis à part brasser des courants d'air à ne pas faire vibrer une éolienne.
Ah, oui, pour mémoire, le dernier sommet remonte à Copenhague, en 2009, où rien non plus ne s'était passé...
Reste à compter sur le tissu local, dont L4M fait partie, pour faire avancer l'emploi et la communication. C'est déjà ça !
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