|
Le week-end qui vient de passer s'est montré riche en émotions. D'abord l'équipe de France de football, qui rit et qui pleure, pour sa victoire après l'orage et la disparition de Thierry Roland dès le lendemain. Le foot reste sans voix, un instant, avant de reprendre du hourra en hommage à celui qu'elle a détesté autant qu'adoré. Le paradoxe.
Puis les urnes ont rendu leur verdict dimanche... Ségolène Royale, François Bayrou, Marine Le Pen, des présidentiables aux scores enviés, se retrouvent sur la touche dans leur circonscription. Trahison, crie l'une ; incompréhension, justifie l'autre ; recomptage, vocifère celle-ci.
Puis forcément, là aussi, quelques hommages se mettent à pleuvoir. A croire qu'il faut disparaître d'un échiquier pour que des flammes soient déclarées plutôt qu'éteintes. Mais qu'on soit roi, reine, fou ou cavalière, les louanges arriveront plus sûrement aux oreilles des gagnants. Paradoxe, encore qui aurait certainement pu inspirer une fable et une morale à un certain Jean de. Peut-être sur le thème du passage, du temps qui défile ou qui presse...
Mais ici, point de paradoxe, de louange ou de fable, juste la certitude qu'un passage parmi les demandeurs d'emploi doit, lui, être le plus court possible, et L4M s'y emploie.
|
|