Les entreprises de la Flandre occidentale souhaitent recruter des nordistes

Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes traversent la frontière pour travailler en Belgique. Différents arguments pèsent dans la balance tels que le taux de chômage et le salaire. Dans la Flandre occidentale belge le taux de chômage n’est que de 4% et on constate un écart de plus de 2€ entre le smic horaire français et le salaire moyen minimum versé en Belgique. « Je gagne 1 600€ net. Je gagne plus que mon père qui est dans la même entreprise française depuis 25 ans », témoigne un salarié de Balta, leader européen du tapis-moquette. D’autres avantages attirent les demandeurs d’emploi : un 13ème mois systématique, une prime de congés ou encore des allocations familiales plus généreuses.

Les entreprises belges sont favorables à l’embauche de travailleurs français. « Ce sont des gens très motivés, flexibles, mobiles, tout ce dont on a besoin. Le diplôme non, ce n’est pas important », explique Carine Rommens, responsable des recrutements production chez Balta. Cependant, un problème persiste, « le seul souci c'est qu'on trouve pas assez de main d'oeuvre. Comment on va trouver tous ces Français pour venir travailler ici ? », précise Céline Saelens, responsable recrutement francophone à Forum Jobs. De nombreux postes attendent encore les nordistes : le géant de la frite Clarebout cherche 60 collaborateurs en urgence, tous profils confondus, et l’entreprise Balta propose 70 postes à pourvoir.